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Extrait de Song of the Wolf par Elan Michaels
Quelques poèmes, extraits des magazines "Big bear" et "Country Music Attitude"
Esprit de l’Ours   ( Ch.Tastayre ) A l’approche de l’hiver, Tu l’entoures de mystère. Tu cherches la solitude, Pour rompre les habitudes. Période de silence, En ton âme et conscience, Où tu te régénères, Loin de tes congénères. Le monde des rêves, T’offre une trêve. Tu as besoin de réfléchir, Pour connaître tes désirs. Période de transition, Où tu te remets en question. Loin du tumulte de l’Univers, Et de ses innombrables chimères. Tu dois faire le vide, Pour être ton propre guide. Et trouver la solution, Dans ton auto observation. La voix de ton être suprême, C’est la clé de tous les problèmes. Dont l’aboutissement, Te fait renaître au printemps.  
Amitié   (Ch.Tastayre) Amitié de l’enfance, Si pure et si intense, Sentiment sincère, Aux actes volontaires, Emplis de hardiesse, Mêlés de promesse, Vrais instants de liesses, De notre rendre jeunesse. Amitié de l’adolescence, Partage de l’adolescence Main dans la main, On épouse le même destin, Inséparables amis, On se voit liés pour la vie, Amitié généreuse, Parfois nuageuse. Amitié de l’adulte, Où commence le tumulte, Les liens se fragilisent, Les sentiments s’amenuisent, Peu à peu un s’éparpille, Pour cause de vie de famille, On se lâche la main, On change de chemin. Amitié tu te raréfies, Tout au long de la vie, Le temps efface les liens, Eloigne nos destins, Ton pouvoir s’affaiblit, Pour cause de jalousie, Tu deviens sans importance, Pour cause d’indifférence…
Droit de cité   (Ch. Tastayre) Ton parcours est tracé, Depuis tes plus tendres années, Ton droit d'exister, C'est ton droit de trimer. T'as beau t'éreinter, Pour essayer de subsister, Ton droit de cité, C'est ton droit de payer. Tu es la machine à billets, Le réservoir de monnaie, Où les politiciens assoiffés, Viennent siroter tes liquidités. Tout est prétexte pour te plumer, Allant parfois jusqu’à te dévorer, Et t’abandonner sur le pavé, Avec juste tes yeux pour pleurer. Pas de pitié pour un paumé, Qui n’a plus de laissez-passer, Pour se loger et se chauffer, Tu es le rejet de la société. Tout juste bon à quémander, Quelques miettes pour ne pas crever, Toute ta vie tu auras bossé, Pour finalement te faire tout piquer. Tu n’as plus droit de cité, Si tu ne peux plus payer.